Bonjour à tous,
Je rentre à l’instant d’une magnifique balade dans la campagne Périgourdine.
Que la nature est belle!
Et pourtant, je me suis baladée dans les forêts humides de la Polynésie Française à Moorea. Dans le canyon du Pacific à Hawaï. Sur les îles du golf de Vancouver, dans les forets humides de la côte ouest Canadienne, parmis les ours noirs des rocheuses Canadiennes. Au Québec dans les montagnes Laurentiennes durant les étés indiens où les érables rouges flamboyants, contrastent avec le vert sombre des sapins baumiers. Ou encore dans les Alpes Suisses et Françaises, dans la foret noire en Allemagne, sur les bords de la mer rouge en Egypte, dans les Ghats Occidentaux en Inde, sur la grande muraille de Chine et j’en oublie: la nature partout me fait vibrer et me ramène à mon silence intérieur.
À mes retours de balade, je me sens plus paisible et dynamisée.
Ici, je dirais qu’il y a quelque chose de différent, comme si la nature "vibrait" sur une onde qui ressemble plus à la mienne ou qui "raisonne" plus beau au fond de moi.
Oui, cette terre me fait vibrer et m’émeut. Aucune idée... pourquoi?
Tout ce que je vois me semble "plus" beau: les chênes tortueux, les collines verdoyantes, le sol calcaire, les ocres riches en fer, les falaises qui tombent dans la Vézère, … je m’y sens bien, je m’y sens "chez moi" et en même temps reliée à toutes ces régions que mes pieds ont eu la chance de fouler.
En mettant les pieds nus dans cette terre Périgourdine, je me sens reliée à tous ces endroits que j’ai visité, un peu comme si mes pieds reposaient sur une toile internet minérale et végétale.
Bon ok, je m’arrête là, c’est un peu fou tout ça, mais je crois que j’ai compris: j’ai trouvé mon pied à terre sur cette Terre. ;-)
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